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Chat des Bois


Les indispensables pour les premiers mois de bébé, c'est le genre d'articles que je n'avais de cesse de lire lorsque j'étais enceinte et que je préparais, par exemple, ma liste de naissance. Le terme peut sembler un peu pompeux, pourtant, parce que les choses dont on va avoir besoin dépendent vraiment de chaque parent et de chaque enfant. La liste ci-dessous est donc propre à notre famille, à notre fonctionnement, mais j'espère quand même qu'elle te sera utile si tu te poses des questions ! Je ne liste pas ici les objets « évidents », comme le plan à langer, la poussette ou les biberons !

Le berceau Baby Box 


Ça peut sembler très étrange, et j'ai longtemps hésité avant de le mettre sur ma liste... Il faut savoir qu'on a une petite chambre, et que le lit de bébé ne rentrait pas dans notre chambre. Pourtant je tenais vraiment à ce qu'il dorme avec nous les premiers mois. Je ne voulais pas non plus d'un berceau cododo qui coûte, soyons honnête, la peau du cul. J'ai découvert les Baby Box, et si l'idée de faire dormir mon bébé dans une boîte en carton me dérangeait un peu au départ, c'est le meilleur choix que j'aurais pu faire ! 

Il faut savoir qu'en plus d'être jolie, la boîte contient un vrai matelas, une alèse et un drap housse. En somme un vrai petit lit miniature pour bébé, confortable et adapté. Mon chéri a fabriqué une petite table pile poil à la bonne dimension pour ne pas que la boîte soit posée au sol, avec des rebords pour s'assurer qu'elle ne bouge pas. A trois mois, bébé dort encore dedans même si elle ne tardera pas à être trop petite pour lui. Je ne regrette vraiment pas, il a pu dormir juste à côté de mon lit, je n'avais qu'à tendre le bras pour le rassurer quand il s'agitait la nuit, et c'était vraiment pratique pour moi.

J'ai choisi celle-ci, qui me convient parfaitement, mais tu pourras en trouver des tas d'autres sur internet en te renseignant un peu. Ils font même des box "remplies", de vêtements de naissance par exemple, mais je les trouve absolument hors de prix. 

Un transat


Pour moi il était essentiel, histoire de pouvoir poser bébé ailleurs que dans son lit ! J'ai regardé des tas d'avis sur internet, et finalement notre choix s'est porté sur un transat Bright Starts, qui fait de la musique et vibre. Les vibrations nous semblaient être un gadget plutôt qu'autre chose, et finalement bébé a adoré ça. Je sais que ce n'est pas le cas de tous les enfants, mais le nôtre était vraiment rassuré et bercé par les vibrations et la petite musique, qui l'aident à s'endormir. A trois mois, il rentre encore très bien dans le transat et je pense qu'on va pouvoir s'en servir encore un moment.

Tu peux le trouver ici. 

Des langes... Plein de langes !


J'en avais dès le départ acheté quelques uns sans grande conviction, sans être certaine de m'en servir... Au final j'en ai à présent une quinzaine que je lave tous les jours, et j'en rachète régulièrement ! Notre fils régurgite beaucoup depuis le premier jour, ça explique l'utilisation convulsive de langes... Mais c'est utile pour tout ! Pour l'essuyer, pour l'emmailloter au départ lorsqu'il est encore tout petit, lorsqu'il commence à baver, pour lui servir de doudou... J'ai toujours des langes avec moi, et il y en a partout dans la maison. C'est vraiment un indispensable chez nous. J'en ai quelques uns qui coûtent un peu cher, achetés sur des ventes privées, mais j'en ai trouvé à Primark pour trois fois rien, 100% coton et c'est au final les plus épaisses, donc celles qui résistent le mieux aux régurgitations. 

Un tapis d'éveil


J'ai mis un temps fou à choisir le mien. Je voulais qu'il n'y ait pas 36 000 jouets qui pendent dans tous les sens, et surtout je voulais qu'il soit très grand, parce qu'un bébé ça gigote vite beaucoup. Le tapis Taf Toys est un des plus grands que j'ai trouvé, à un prix raisonnable par rapport à certains, l'arche peut s'enlever, tout comme les jouets qui y sont accrochés.

Je pensais que ça ne me servirait pas avant plusieurs mois, pourtant à moins d'un mois déjà bébé adorait être allongé sur son tapis d'éveil. Au départ il se contentait d'observer avec curiosité, mais rapidement il s'est mis à tenter d'attraper les jouets, etc. Et j'ai bien fait d'en choisir un grand, parce qu'il se retourne, rampe sur le dos je ne sais pas trop comment pour se retrouver d'un coup de l'autre côté du tapis... Bref, c'est vraiment utile par chez nous, et ce dès les premières semaines. 

Une baignoire pour bébé

On a la chance d'avoir une baignoire à la maison, mais pour un nouveau-né c'est juste impensable. J'ai donc cherché une baignoire pas trop chère, et j'ai trouvé celle de Tigex, avec les accroches pour l'adapter sur notre baignoire de salle de bain. C'est vraiment pratique pour bébé les premiers mois, on l'utilise encore à l'heure actuelle même si elle va vite devenir trop petite. Celle-ci est trouvable par là. 

Un coussin d'allaitement


Je n'ai pas allaité, et je ne m'en suis jamais servie pour donner le biberon... Pourtant le coussin d'allaitement m'a été indispensable les premières semaines ! Je t'en parlais déjà ici, mais j'avais choisi le coussin multirelax de candide parce qu'il est composé d'un harnais qui permet de maintenir bébé et de le laisser dans le coussin...

Mon fils avait beaucoup de mal à ne pas être aux bras pour dormir, et ce coussin m'a sauvé la vie ! Il s'enfonce très légèrement dedans, ce qui fait que le coussin l'enveloppe et lui donne l'impression d'être bercé et en sécurité. Il y a beaucoup dormi durant un mois et demi. C'est un achat que je recommande parce que s'il ne m'a pas servi longtemps pour bébé, il m'a servi durant toute ma grossesse. Et même après l'accouchement, la nuit je posais mes jambes dessus pour les surélever. 

Et toi, quels ont été tes indispensables pour les premiers mois avec bébé ? 
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Au moins une fois par an, je ressens le besoin de prendre vraiment soin de moi, de nettoyer mon corps pour repartir sur des bases plus saines. Mais c'est encore plus vrai depuis que j'ai accouché. La grossesse, l'accouchement mais aussi les débuts de la maternité sont des épreuves compliquées, épuisantes physiquement et éprouvantes psychologiquement. Je ne voulais pas me lancer dans une détox dès les premières semaines parce que je savais que je manquerais trop d'énergie, mais à présent que les nuits se passent mieux et qu'on a trouvé un rythme qui nous convient, je crois que c'est le moment de me lancer !

J'ai déjà repris le sport et commencé à surveiller mon alimentation, mais il me reste malgré tout près de quinze kilos à perdre pour retrouver mon poids d'avant-grossesse. Entendons-nous bien, la détox ne doit surtout pas être vue comme un régime à part entière, en revanche elle est idéale pour créer un terrain favorable à un nouveau régime alimentaire. 

J'aurais pu, bien-sûr, acheter une centrifugeuse et préparer les jus moi-même, mais pour être tout à fait honnête je manque cruellement de temps et je sais déjà que je me serais démotivée. Les cures de jus toutes prêtes étaient l'idéal pour moi, même si elles sont assez chères. J'ai cherché le meilleur rapport qualité-prix pendant quelques jours et mon choix s'est finalement porté sur la cure Dr Detox Box. 

Une cure détox, pour quoi faire ?

Le principe de ces cures est de ne consommer, durant une durée limitée, que des jus de fruits et légumes. Cela permet de reposer l'appareil digestif qui doit fournir moins d'efforts pour assimiler les multitudes d'ingrédients que l'on consomme chaque jour. On ne s'en doute pas forcément, mais la digestion demande un gros travail et surtout nous ne sommes au départ pas faits pour ingérer tant de produits transformés. Avec ce genre de cure, l'organisme peut utiliser ce temps pour éliminer les toxines assimilées. 

Dans le cas d'une cure détox de jus, les fruits et légumes sélectionnés ont tous des vertus importantes pour l'organisme, et ils sont sélectionnés en fonction de l'objectif recherché. En ce qui me concerne, je cherchais donc à purifier mon organisme, le nettoyer de toutes les toxines emmagasinées mais j'avais également besoin d'un coup de boost pour retrouver de l'énergie ! 

Pour la cure choisie, les promesses de la marque sont les suivantes : « 3 jours pour calmer vos intestins, réinitialiser votre corps et nettoyer de manière responsable. DrDetoxBox est une poignée, une poussée dans votre dos pour faire le pas vers la régularité dans votre régime alimentaire. »

Comment ça marche ?


J'ai choisi la cure la plus courte proposée sur le site, celle de trois jours. Certains sites proposent des cures d'une seule journée mais je doutais de leur efficacité, en revanche une cure plus longue me semble intenable. Trois jours à n'ingérer que des liquides, déjà, j'appréhendais beaucoup ! Comme on le sait, la mastication participe beaucoup à la sensation de satiété alors je savais que j'aurais faim. 

Le principe est très simple, la marque nous envoie 27 bouteilles en tout, soit neuf par jour. Ces dernières sont numérotées et il faut les consommer, dans l'ordre, aux heures recommandées. 

Dans le carton, il y a donc des jus de 250ml et des shots de 60ml (à chaque fois en trois exemplaires), mélange de fruits et légumes. Si ça t'intéresse, je te conseille de jeter un coup d'oeil par ici, il y a la liste des jus proposés mais aussi les propriétés de chacun d'entre eux !


Mon expérience

Déjà, le carton avec les jus est arrivé extrêmement vite, en deux jours seulement je l'avais reçu chez moi. Il y avait des sachets à l'intérieur pour maintenir le tout au frais et les bouteilles étaient encore fraîches quand j'ai ouvert la boîte avant de les ranger au frigo. Le seul petit bémol que je pourrais émettre concerne la traduction française des explications (mais c'est pareil sur leur site internet) qui est très approximative... Disons qu'on comprend tout, mais ça ne fait pas hyper sérieux.



Premier jour :

Je sais que ça va être compliqué, mais forcément pour le début de la cure, je suis hyper motivée et plutôt confiante. Neuf jus de fruits à prendre durant la journée, répartis entre 8h00 et 19h00... Je me rassure en me disant que c'est bien plus que la plupart des autres cures que j'ai pu trouver, qui tournaient plutôt autour de quatre ou cinq jus maximum par jour ! 

Mais pour être honnête, commencer la journée avec un shot de curcuma, c'est rude ! Vraiment, j'ai trouvé le premier jus très difficile à boire, heureusement qu'il n'y en a pas beaucoup. C'est le même problème avec le shot de gingembre, qui n'est pas mauvais mais c'est un aliment que je déteste, alors forcément ça complique les choses...

Pour le reste, la journée se passe bien. Les jus ne sont pas mauvais, pas particulièrement bons non plus, mais ça se laisse boire et comme je suis convaincue des bienfaits pour mon organisme, je n'en boude aucun ! Je ne souffre pas de la faim, par contre le fait de mâcher me manque beaucoup et j'appréhende les prochains jours. 

A la fin de la journée, je ne souffre pas vraiment de la faim, je ne suis pas particulièrement fatiguée non plus... En somme ça aura été plus simple que je ne le pensais pour ce premier jour, et je suis plutôt fière d'avoir tenu le coup sans faire la moindre exception !


Deuxième jour :

Au réveil je n'ai pas particulièrement faim, je crois que je réalise que même sans la mastication, les jus de fruits et légumes nourrissent bien plus que je ne le pensais. Cette fois je ne fais pas la même erreur, j'avale le shot de curcuma cul-sec pour ne pas sentir le goût, et je bois directement un grand verre d'eau derrière. Ça passe beaucoup mieux comme ça ! J'ai toujours envie de manger mais c'est plutôt par habitude, et parce que je suis seule à la maison avec le petit aussi, ce qui me pousse souvent au grignotage. Mais comme je sens bien que ce n'est pas de la faim, juste de la gourmandise, je tiens bon. 

J'avoue que lorsque mon chéri rentre à midi pour manger des nuggets, j'ai grave envie de craquer... Mais je tiens bon ! Je me dis que j'ai déjà fait la moitié du chemin, il ne me reste qu'une toute petite journée et demie à tenir. 


Troisième jour :


Le dernier jour, j'admets que j'en ai un peu marre de manger uniquement liquide, et je commence à sérieusement loucher sur les plats des autres. Heureusement que je suis en congé maternité, je n'aurais pas pu supporter cette épreuve en allant bosser toute la journée ! 

En termes de fatigue, je ne saurais pas trop dire comment je me sens, parce que mon fils a très mal dormi les deux nuits passées, et donc moi aussi... Résultat je suis épuisée quand la cure promettait un regain d'énergie, mais je pense que c'est dû au manque de sommeil ! 


Les résultats :

Je me sens, déjà, infiniment plus légère. Beaucoup moins ballonnée, et étrangement mes envies de grignotage sont passées. Je crois que le sevrage du sucre n'a pas été si difficile que je le pensais, parce que je l'avais déjà supprimé de mon alimentation autant que possible. Néanmoins moi qui ai tendance à cuisiner des pâtes parce que ça va plus vite, je sens bien que mon corps a kiffé les fruits et légumes pendant trois jours. 

Sur la balance, j'ai perdu deux kilos, mais je sais pertinemment que ce sont des kilos que je vais reprendre dès que je retrouverais une alimentation normale, même si je fais encore très attention à ce que je mange.

Globalement, je me sens quand même plus en forme, mieux dans ma peau, et j'ai réellement la sensation que cette cure m'a fait du bien. Finalement les trois jours sont passés plus vite que je ne l'aurais pensé, et je suis super contente d'être arrivée au bout !



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Ce n'est un secret pour personne, je passe mon temps à écouter des podcasts. Je t'ai déjà expliqué ici les raisons pour lesquelles ça m'est devenu absolument indispensable, et j'ai même accordé une page entière du blog à la liste des podcasts que je suis régulièrement. Malgré tout, lorsqu'un podcast me touche particulièrement ou que je fais une nouvelle découverte, j'ai besoin de la faire partager plus en détail. Et ça a été le cas, récemment, avec la découverte de Regard. 



Regard est un podcast Birchbox, produit par Louie Créative, un studio de podcasts narratifs. 

Lorsque j'en ai entendu parler pour la première fois, je ne m'y suis pas attardée. Un podcast traitant de la beauté, déjà, ça ne semblait pas me toucher réellement. En plus de ça, désolée de l'admettre mais le fait qu'il soit réalisé par Birchbox me dérangeait. J'y ai moi-même été abonnée par le passé, et pourtant aujourd'hui le concept même des box beauté me dérange, cette idée de surconsommation éphémère... Maintenant que je suis passée aux cosmétiques 100% vegan, naturelles et cruelty free, disons que je ne peux que bouder ce concept. 

Si je me suis finalement laissée tenter, c'est parce que pour le premier numéro de ce podcast, l'invitée était Navie. Navie, ou mademoiselle Navie, est autrice, scénariste et chroniqueuse dans la presse. Je l'ai connue grâce au média madmoizelle, et je suis absolument fan de toutes ses interventions. 

Une fois de plus, je n'ai pas été déçue.

Regard est un podcast qui, selon les mots de Clémence Cousteau Cousteau qui le présente, décortique le rapport d'une femme à sa beauté. Les invitées y parlent de leur rapport à leur corps, du regard des autres, de leur vision de ce qu'est la beauté, de comment on peut se trouver belle dans la société actuelle, de ce qui les rend belle... 

Et c'est souvent bien moins superficiel qu'on pourrait le craindre.

Je te conseille bien évidemment d'écouter le premier épisode, où Navie nous parle des nombreux régimes qu'elle a suivi, de l'obésité qu'elle a connue, de la raison qui l'a poussée à vouloir perdre du poids, et du regard des autres qui soudain change. 

Ce qui m'a le plus touchée, c'est que toutes les femmes interviewées parlent de leur rapport à la beauté avec beaucoup de bienveillance, presque une certaine sagesse comme si elles avaient enfin compris -souvent après une longue lutte- comment ne plus se blesser. 

A l'heure où le bodypositive semble n'être parfois qu'une vaste supercherie, ce podcast fait un bien fou et je ne peux que te recommander de lui prêter tes oreilles, le temps d'une demie-heure. 



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Si tu as lu mon article sur le mummy blues, tu sais que j'ai eu un rapport assez difficile avec mon corps pendant ma grossesse. C'est la raison pour laquelle j'appréhendais tant la période post-accouchement, d'ailleurs. Comme tout ne peut cependant pas être toujours noir, j'ai trouvé des points positifs durant cette période, rassure-toi.

Déjà, mon ventre a dégonflé à une vitesse folle. J'écris ces lignes un mois et demi après l'accouchement, et à ce jour il n'a toujours pas retrouvé son apparence d'antan, il est toujours flasque évidemment, légèrement gonflé aussi mais il ne ressemble plus du tout à un ventre de femme enceinte. En réalité lorsque je suis habillée, si je rentre un peu le ventre on le croirait parfaitement plat. J'avais vraiment peur de garder une sorte de "boule" durant des semaines, mais ça n'a pas été le cas du tout. Là, j'ai seulement l'air d'avoir un petit peu abusé de la fourchette, et de ne pas être musclée, rien d'alarmant en somme. 

Pour ce qui est du poids en revanche, je crois que j'ai beaucoup trop écouté celles qui, au bout d'un mois déjà, n'avaient plus que cinq pauvres petits kilos à perde. Ce n'est pas mon cas. J'ai pris 22kg durant ma grossesse, et à ce jour j'en ai perdu 12. Bien-sûr c'est déjà bien, mais il me reste toujours 10kg à perdre pour retrouver mon poids d'avant-grossesse, et 5 de plus pour retrouver mon poids de forme. C'est ce qui m'inquiète le plus, surtout pour des raisons pratiques en fait. Tant qu'on est en été, ça va, je rentre encore dans mes robes, tout va bien. Mais je reprends le boulot début novembre, et j'ai toujours deux tailles de plus qu'avant, ce qui fait qu'aucun pantalon ne me va. J'admets que je n'ai pas envie de devoir me refaire une garde-robe pour aller bosser, parce que j'ai bien l'intention de retrouver mon poids d'avant, même si ça doit me prendre un an. Bien-sûr dans l'idéal... J'aimerais que ce soit plus rapide que ça !

J'ai été voir ma sage-femme très tôt après l'accouchement, et elle m'a affirmé que je n'avais pas besoin d'attendre huit semaines pour commencer la rééducation du périnée, sans doute parce que je n'ai pas de cicatrice. Du coup, j'ai pu faire ma première séance un mois tout pile après l'accouchement. Mon périnée étant plutôt tonique, j'ai eu son accord pour reprendre le sport à condition d'y aller doucement, mais je partagerais mon programme spécial post-partum dans un autre article. 

Le point que me pose le plus de problèmes est toujours le même : les vergetures. Non, elles ne se sont pas atténuées, et à dire vrai elles sont de toute façon si nombreuses que je ne peux pas attendre qu'elles s'atténuent. Je suis striée de cicatrices rouges sur tout le tour des cuisses, les fesses et les hanches. Mon ventre a été épargné mais c'est bien le seul. Je n'arrive pas du tout à les assumer, et c'est d'autant plus compliqué qu'elles se voient si ma robe est un peu trop courte. J'ai essayé des crèmes et huiles essentielles hors de prix, rien n'y fait. Alors j'ai rendez-vous début septembre chez ma dermato pour un traitement au laser. J'espère qu'il sera efficace et je te raconterais comment ça se passe. 

Malgré tout, je suis quand même heureuse d'avoir retrouvé "forme humaine", si on peut dire. Je n'ai plus de mal à me déplacer, je peux enfin dormir sur le ventre, mettre du vernis à ongles sur mes pieds et m'épiler le maillot ! 
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Avant toute chose, je tiens à préciser que ce que je partage aujourd'hui avec toi, c'est mon retour d'expérience. De la même façon que j'ai eu une grossesse difficile psychologiquement, certaines femmes vivent une grossesse idyllique. Quand certaines subissent un accouchement terrible, le mien a été absolument parfait. Aussi, si ces premiers jours ont été un peu compliqués pour moi, ça ne veut pas dire que ce sera nécessairement le cas pour toi. Tous les bébés sont différents, et c'est important de bien le prendre en compte avant de lire cet article, parce que je sais comme il est facile de se faire peur sur la blogosphère de la maternité. 

Je te parlerais sans doute de notre séjour à la maternité dans un autre article, mais je voudrais revenir ici sur les premiers jours qui ont suivi notre retour à la maison. 

Comme je t'en avais parlé, j'ai fait beaucoup de listes durant ma grossesse et j'ai accordé une grande importance à l'organisation. Aussi lorsque nous sommes rentrés avec bébé, tout était prêt...

Et heureusement !


Nous n'avons pas de bébé dans notre entourage, et les sage-femmes à la maternité étaient débordées. Aussi, on ne nous a montré le bain qu'une seule fois, idem pour le changement de couche, etc. Le faire à la clinique c'était facile, rassurant parce que nous n'avions qu'à appuyer sur un bouton pour recevoir de l'aide si jamais. Mais se retrouver soudain seuls chez soi avec ce minuscule petit être qui dépend entièrement de vous... C'est complètement autre chose, et personnellement j'ai paniqué. 

Bien-sûr, je savais que les premières nuits allaient être difficiles. Mais je ne me doutais pas qu'elles le seraient à ce point-là. Que bébé se réveille toutes les deux heures pour manger, j'y étais préparée. En revanche, ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est qu'après chaque biberon il faille au minimum une heure pour qu'il cesse de pleurer et que nous puissions le rendormir. Autant dire qu'au final, on dormait par tranches de 30 minutes avant d'être réveillés à nouveau.

J'ai eu de la chance, mon chéri avait pris des congés pour rester avec nous. Néanmoins j'ai toujours été incapable de dormir en entendant mon bébé hurler dans la pièce d'à-côté. Les coliques du nourrisson ont beau être très fréquentes, quasi-systématiques, c'est assez difficile à gérer. Chez nous, elles se sont calmées après une séance chez l'ostéopathe. Il faut savoir que pendant la grossesse et l'accouchement, certains nerfs/muscles se bloquent chez bébé et c'est très souvent ce qui cause les troubles digestifs. 

Les derniers mois de grossesse sont éprouvants, et mon accouchement a également été long. En plus de ça, le séjour à la maternité n'est pas vraiment reposant. Je crois que l'immense manque de fatigue (je n'avais jamais connue la vraie fatigue avant) a beaucoup joué dans mon petit coup de blues post-accouchement. 

J'ai craqué au moment le moins opportun possible, un soir alors que des amis nous rendaient visite pour voir le bébé. Je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps, j'étais angoissée, inconsolable... Et pourtant j'ai eu énormément de chance parce que ça n'a duré que quelques jours. Jours très difficiles durant lesquels je pleurais constamment, avec cette impression que je n'allais jamais y arriver, mais c'est passé très vite. Je suis consciente de ma chance parce que je sais que certaines femmes souffrent durant des semaines voire des mois !

Je ne vais pas le nier, il y a des moments où, cernés jusqu'au menton tous les deux, les yeux bouffis de larmes, on s'est regardés en se demandant si on n'avait pas fait une connerie. Bien-sûr on n'a jamais regretté ce bébé qu'on aime plus que tout depuis la première seconde, mais on a douté d'en être capables, de réussir à surmonter la fatigue. On s'est demandés, sincèrement, comment on allait faire. 

Prendre nos marques à trois a été un peu difficile, mais j'étais tout de même contente d'être rentrée, et qu'on soit dans notre cocon, sans le défilé de visites et de médecins. Psychologiquement, ça a été difficile pour nous deux, mais dans l'ensemble ça s'est bien passé parce que le papa a vraiment pris les choses en main pour gérer durant ces premiers jours où j'étais encore épuisée, et où j'avais du mal à rester debout à cause de l'accouchement. 

Plus d'un mois après, c'est encore difficile parfois. Certaines nuits sont plus compliquées que d'autres, il m'arrive encore de craquer à cause de la fatigue... Mais tout finit par passer. Bébé pleure beaucoup moins qu'avant, il dort plus longtemps aussi, ces gestes qui me paraissaient si compliqués au début sont devenus instinctifs, le bain qui me faisait si peur est un moment de pur bonheur pour nous comme pour bébé. 

Certains disent que les bébés deviennent intéressants à partir de trois mois, voire six. Je ne suis pas d'accord du tout. Certes, il commence tout juste à sourire, pour l'instant il n'a pas l'air de faire grand chose d'autre que manger, pleurer et dormir... Et pourtant je savoure chaque instant. Même quand je dois me lever en pleine nuit pour le nourrir, je passe une demie-heure merveilleuse rien qu'à le dévorer des yeux en lui caressant les cheveux. Oui, c'est épuisant, aussi bien physiquement que psychologiquement... Mais j'essaie de ne pas trop avoir hâte de le voir grandir, parce que ces moments-là passent bien trop vite. 



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